Thierry Martineau pour la ligue réunionnaise de surf (assis à droite) et Frédéric Aury pour la fédération mauricienne de surf (assis à gauche) lors de la signature de la constitution de l’UFSOI, à laquelle ont participé Léila Baudillon (à gauche), Jacques Lajuncomme (2e à gauche), Robert Boulanger (2e à droite) et Cédric Rouleau (à droite).

Le président Jacques Lajuncomme et le directeur administratif et financier Rémi Castaings étaient en visite sur l’île de La Réunion la semaine dernière pour participer notamment au nom de la Fédération Française de Surf à la création de l’Union des Fédérations de surf de l’océan Indien (UFSOI). Thierry Martineau, président de la Ligue réunionnaise de surf, a été désigné président de cette Union.
Le président et le directeur de la FFSurf ont également échangé avec plusieurs clubs et écoles de surf affiliés, et rencontré les partenaires institutionnels pour un nouveau point d’étape quant à la poursuite de la redynamisation du surf à La Réunion.

Il s’agissait d’un projet d’ampleur porté par la Fédération, la Ligue Réunionnaise en qualité d’organe déconcentré, et la Fédération Mauricienne de Surf. L’Union des Fédérations de surf de l’océan Indien est une réalité depuis le 15 décembre.
« On a posé les fondations, il nous faut maintenant construire la maison et les étages, a déclaré le président Thierry Martineau. Merci à tous ceux qui ont participé au lancement de cette Union. Elle s’inscrit dans la continuité de notre feuille de route et illustre notre désir de partager notre expérience avec les fédérations nationales de surf de la zone Océan Indien. » Une dizaine de pays ont déjà été contactés et devraient rejoindre l’UFSOI dans l’année.
Jacques Lajuncomme, qui a été fait président d’honneur de l’UFSOI, « (se) réjouit de la création de cette Union qui va dans la continuité de l’Union Francophone de Surf », dont il est président. « La FFSurf a donné délégation à la Ligue réunionnaise qui la représente dans cette Union de l’Océan Indien, avec la perspective de poursuivre la dynamisation du surf dans la zone. »

Connecter La Réunion à l’Afrique
Cédric Rouleau, manager général de la Fédération Mauricienne de Surf et désormais vice-président de l’UFSOI, a souligné « l’importance de cette création qui permet un véritable partenariat entre La Réunion et l’île Maurice. » Mais aussi « de connecter La Réunion à l’Afrique », a-t-il ajouté en sa qualité de directeur technique de la Confédération africaine de Surf.
L’objectif est aussi de permettre aux surfeurs réunionnais de participer aux compétitions du continent africain et de faire entrer le surf aux Jeux des Îles de l’océan Indien quadriennaux lors de la prochaine édition (2027). La FFSurf a déjà fait évoluer ses statuts pour permettre aux surfeurs ultramarins de concourir sur des compétitions nationales et internationales dans leur zone géographique.

Création d’un Tour de l’Océan Indien
En plus de l’expertise en matière de développement que l’UFSOI pourra apporter à certains pays émergeants dans le cadre de la coopération régionale, « l’objectif est aussi de créer un tour de l’Océan Indien avec des compétitions dans les fédérations membres, a déclaré Thierry Martineau. Le surf est un sport olympique et l’UFSOI doivent permettre à tous les pays de l’Océan Indien d’aller vers le haut niveau. » La Réunion accueillera la première compétition d’un Surf Tour de l’Océan Indien, du 3 au 9 juin prochain, à l’occasion du passage de la flamme olympique de Paris-2024 dans le département.
L’UFSOI ne se refuse pas non plus un rapprochement avec les continents asiatique et océanique puisque des pays comme l’Inde, le Sri Lanka et l’Australie ont été approchés, en plus de l’Afrique du Sud, Madagascar, le Mozambique, les Seychelles ou encore les Maldives

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Une étape du Banque Populaire Surf Tour en mars à La Réunion
De passage sur l’île de La Réunion, le président et le directeur administratif et financier de la Fédération ont pu échanger avec les acteurs locaux du surf et les représentants des institutions. Les rendez-vous se sont ainsi succédé avec le sous-préfet de Saint Paul, les maires des villes de Saint Leu et de l’Étang Salé, les élus et administratifs de la Région, du Département, du GIP Centre Sécurité Requin, du Comité régional olympique et sportif, de la Drajes.
Saint Leu, spot mythique qui a accueilli plusieurs fois une étape du CT durant les années 90-2000, a manifesté par la voix de son maire, sur proposition du président de la FFSurf, sa volonté de rejoindre le réseau des villes labellisées « Ville de Surf ».
Jacques Lajuncomme et Rémi Castaings ont ensuite été à la rencontre des professeurs et des étudiants de l’école d’architecture de la Ville du Port, lauréate du concours Archi-folies 2024. Lesquels leur ont présenté la maquette en 3D du stand de la FFSurf, qui sera mis en place au Club France de la Villette, durant les Jeux Olympiques de Paris-2024.
Les deux représentants de la FFSurf ont de plus assisté aux déploiements des deux dispositifs de sécurisation des spots de surf, et constaté l’efficacité du protocole Vigies Requins Renforcées et de la Water Patrol. Près de 5 ans après la toute dernière attaque (mai 2019), le nombre de pratiquants et de licenciés ne cesse de croître, et les institutions travaillent aujourd’hui à expérimenter ces dispositifs sur d’autres zones de l’île.
Il a enfin été question de la deuxième étape du Banque Populaire Surf Tour 2024, qui sera organisée en mars à La Réunion. Ou plutôt des trois Open de France : shortboardlongboard et bodyboard, qui viendront célébrer le retour des compétitions fédérales sur l’île 21 ans après les championnats de France 2003.